Présentations des micro-spectacles

Trois micro-spectacles sont proposés aux spectateurs. Répartis en trois groupes d'une vingtaine, ils les découvriront en "suivant le guide". Chemin faisant, ils profiteront d'une visite inédite du château et goûteront aux plaisirs variés de l'écriture contemporaine (Pascale Vander Zypen) ou de la revisite de grands auteurs : Simenon (Stéphane Stubbé), Colette, Anna de Noailles et d'autres encore (Christian Dalimier et Valéry Bendjilali)...

 



« Noël en été, famille au balcon, deuil en hiver »

de Pascale Vander Zypen – interprété par l’auteure


Pour ce seul-en-scène, j’aimerais emmener les spectateurs dans les profondeurs ! Je veux dire métaphoriquement dans mes doutes, mes envies, mes tentatives pour monter un spectacle. Tout est en cours, tout court… Les émotions, l’excitation, les chemins tortueux de la création.  Créer un spectacle. Sur quoi ? J’hésite : la Noël ? la famille ? le deuil ? Les thèmes s’attirent, s’éloignent, s’entremêlent. Lequel l’emportera ? Réponse cet été sous le sapin ! Les textes seront joués, lus ou… écoutés. Et pour répondre plus littéralement : nous nous installerons dans un des salons du château.

Ce qui m’a manqué le plus pendant le confinement :

Le rôle de la culture est de faire découvrir, ouvrir l’esprit et les sens, faire voyager dans l’imaginaire, la beauté,… J’aspire à une meilleure reconnaissance des artistes comme de tous les autres métiers mal considérés. Il était donc urgent et essentiel de faire quelque chose cet été pour les spectateurs et pour nous. On reste debout !

CV : Lien vers les spectacles interprétés par Pascale Vander Zypen



"Lettre à ma mère: les derniers jours d' Henriette »,

d’après Simenon

Pour ce seul-en-scène, je souhaite emmener les spectateurs dans la ville natale de Simenon au moment où il retrouve sa mère Henriette. Liège n’est pas très loin de Modave, ce sera parfait pour ce monologue doux amer. Plus concrètement, je jouerai dans la cour intérieure du château, face aux vieilles pierres, comme pour symboliser le mur d'incompréhension, de tension et d'inimitié qui s'était érigé entre l'auteur et sa génitrice..

Je suis attiré depuis toujours par ces hommes au destin extraordinaire, entraînés par leur énergie, leur lubies, leurs névroses mais qui ont su transgresser leurs défauts pour en faire de l'art, de la littérature ou de l'humanisme. Comprendre les gens sans les juger comme aimait à le dire Simenon. Tenter de se glisser dans leur peau pour essayer d'en dégager un brin de vérité. Étonnant que "lettre à ma mère" n'ait pas été présenté au public belge, car sans être de la littérature comme il aimait à le dire, ce texte recèle tous les ingrédients de l'univers de Simenon et révèle une partie de la genèse de son œuvre.

Ce texte est un matériau dont je m'empare avec délectation. Ce travail d'adaptation est ressourçant pour moi. J'espère transmettre tout cela à nos spectateurs en vingt-cinq minutes chrono !
Ce qui m’a manqué le plus pendant le confinement : plutôt que de culture, je préfère parler d'art. Durant le confinement, je n'ai pas éprouvé un besoin pressant d'aller au théâtre, au cinéma, au bistrot, au restaurant... Mais si je n'avais pas eu les livres à ouvrir et feuilleter comme je voulais,  des yeux pour regarder la vie à l'arrêt, des oreilles pour écouter le silence, des jambes pour me balader, cela m'aurait manqué. Tout cela m’a donné envie de piocher dans l’univers de Simenon, un auteur qui m’a toujours fasciné.



CV : Lien vers les spectacles interprétés par Stéphane Stubbé

 

«Il faut cultiver son jardin » - florilège de textes

Pour ce micro-spectacle, nous souhaitons emmener les spectateurs dans un endroit insolite du château, un endroit qui « colle » avec la thématique abordée pour notre collecte de textes : le jardin et l’impact de la nature sur nous. Mais chuuut… gardons la surprise !

La littérature est un champ immense, nous avons souhaité nous y promener pour récolter le suc des mots. Et il ne faut pas être spécialiste pour en apprécier les saveurs. L’œuvre de grands auteurs comme Colette, Anna de Noailles ou encore Stefan Zweig est la trame de notre spectacle. Avec un zeste de bonne humeur, nous avons concocté un joyeux bouquet qui ne demande qu'à éclore. 

 

Ce qui nous a le plus manqué pendant le confinement ? Ce qui m'a rendu bouche bée, précise Christian Dalimier, ce sont les cinémas et les théâtres fermés quand je passais devant. Les voir en "vrai" fermés au moment où ils devaient être remplis de gens. Il est temps de lever le rideau ! Point de vue partagé par Valéry Bendjilali pour qui les théâtres, comme les maisons de jeunes, les classes des écoles communales,  ou les fanfares, nous rassemblent et donnent du sens à nos vies. La culture a fortiori crée du lien, fait rêver, nous bouscule.... Nous en avons besoin !

 

CV : lien vers les spectacles interprétés par Christian Dalimier

CV : lien vers les spectacles interprétés par Valéry Bendjilali

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